Dr Pimple Popper : cette émission pourrait bien vous dégoûter !


Elle est une dermatologue star aux États-Unis. Sandra Lee, alias Dr Pimple Popper, a fait sa réputation sur une pratique simple : expulser points noirs, kystes et autres charmes venant abîmer la peau. Si bien qu’elle apparaît toutes les semaines à la télévision américaine.
Dermatologue et Youtubeuse de 54 ans, Sandra Lee a acquis une forte notoriété en mettant en scène des pratiques qui, au premier regard, ne présentent aucun attrait. Surnommée Dr Pimple Popper, littéralement la perceuse de boutons, la Californienne de naissance a réussi l’exploit de starifier la dermatologie.
Est-ce la quête de sensations fortes, d’images chocs, qui ont poussé 3 millions d’internautes à suivre les exploits de Sandra Lee sur son compte Instagram ? La quinquagénaire cumule aujourd’hui plus de 3 milliards de vues sur Youtube. Une influenceuse qui, en plus, apparaît depuis 2018 toutes les semaines sur la chaîne TLC, très suivie par les amateurs de télé-réalité.
3 milliards de vues sur Youtube pour Sandra Lee
Mais aussi bien les vidéos internet que ses manœuvres sur le petit écran sont destinées à un public averti. Sur TLC, elle s’attaque à des maladies de la peau particulièrement visuelles : des kystes de plusieurs kilos, des sarcomes, des chéloïdes ou des rhinophymas. L’émission Dr Pimple Popper revêt également un intérêt sociétal car elle soigne des personnes durement touchées et qui n’ont pas les moyens d’assumer le coût d’une opération.
En dehors du petit écran, Sandra Lee propose gratuitement des consultations privées. La seule contrepartie pour les patients ? Accepter que des vidéos de leur opération soient diffusées sur les réseaux sociaux. Sa notoriété a explosé il y a plus de dix ans et aujourd’hui ce sont des gens du monde entier qui espèrent passer entre ses mains.
Kardiashian, New York Times... Sandra Lee a la côte
La star Kim Kardashian, qui fait l’actualité en France pour le procès du braquage dont elle a été victime en 2016, est l’une des fans de la « perceuse de boutons ». Dans un épisode de son émission Keeping Up With The Kardashians, elle a salué les exploits de la dermatologue, de quoi lui assurer une belle publicité dont elle n’a peut-être plus vraiment besoin aujourd’hui.
Les médias, eux aussi, ne sont pas en reste. En début d’année, elle a accordé une interview au New York Times pour commenter son improbable succès. Véritable businesswoman, elle a même lancé sa marque de t-shirts. L’un d’eux arbore l’accroche suivante : « J’ai 99 problèmes, mais un bouton n’en est pas un ».