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Fabienne Carat : de Plus belle la vie à Chicago Code

Claire Varin
Publié le 16/04/2012 à 12:36 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

A l’occasion du lancement sur 13ème rue de la série policière américaine Chicago Code, la chaîne a demandé à Fabienne Carat d’animer le prime du lundi 16 avril. L’actrice de Plus belle la vie (France 3) a délaissé le Mistral, le temps d’une soirée. Sur les traces de Jennifer Beals et d’Al Capone, la comédienne évoque, ici, son expérience et ses envies.

Claire Varin : Comment est arrivé le projet de cette soirée spéciale ?

Fabienne Carat : 13ème rue était intéressée par mon profil pour introduire la série Chicago Code en France. J’aime un peu toutes les branches de ce métier. Christophe Charrier, le réalisateur, a tout de suite eu une envie de faire quelque chose qui soit dans le type fiction et en cohérence avec Chicago Code, avec une patte moderne et américaine. Puis, ce n’est pas tous les jours qu’on me propose d’aller à Chicago. C’est une belle aventure, à mi-chemin entre le film et la présentation. En plus sur 13ème rue qui, pour moi, est une chaîne d’avenir et moderne, ce n’était que du bonheur.

Animatrice, est-ce quelque chose que vous aviez déjà envisagé de faire ?

Je sais que j’en serais capable, mais j’ai avant tout envie de faire mon métier de comédienne. Après, c’est de l’interprétation.

Faire des plateaux comme ceux-là, était-ce, pour vous, proche de la comédie ?

Oui, l’exercice est quasiment le même. Après ce n’est pas tout à fait la même chose parce qu’on parle devant une caméra, et que l’on est seule aussi. C’est une autre tonalité parce qu’on parle de quelque chose qu’on veut montrer aux gens. Alors que dans une série ou dans un long métrage, on recrée une situation de la vie.

Y a-t-il une envie de se défaire un peu de l’étiquette de Plus belle la vie ?

Bien sûr, je sais qu’on m’assimile souvent à ça. C’est une opportunité de faire autre chose. Je suis Fabienne avant tout et j’ai l’esprit ouvert sur d’autres choses. Donc pour moi, c’est une évidence heureuse.

Comment s’est passé le tournage à Chicago ?

Nous sommes restés quatre jours là-bas et le tournage a duré une journée et demie. C’était rapide, mais je suis « habituée » à travailler à un rythme soutenu. Après, c’était privilégié parce que j’étais la seule, on s’est bien occupé de moi. Nous étions tous là pour donner le meilleur pour la chaîne, pour ramener les plus belles images et présenter au mieux la ville aux gens. Je l’ai vécu comme une mission. Il fallait donner envie de connaitre Chicago et surtout de regarder la série. Certes, nous sommes allés dans des endroits mythiques de la ville, mais, aussi dans des endroits où la série a été tournée.

On vous voit notamment réaliser une interview d’un policier en anglais...

Ça c’était mon défi personnel ! Christophe Charrier a travaillé avec toute l’équipe pour la préparation du projet et moi, ma petite touche perso - même si les thèmes étaient imposés -, c’était de créer les questions. Donc de les écrire en anglais, de les apprendre et d’essayer de les dire le mieux possible. D’ailleurs, il y a une anecdote assez drôle. Quand j’ai dit « way of walking », le policier a compris « way of fucking ». Il était mort de rire.


Avez-vous un goût particulier pour les histoires criminelles ou les séries policières ?

J’aime bien les intrigues policières parce que c’est quelque chose qui amène forcément des rebondissements, de la réflexion et du suspense. Après, je ne suis pas une fan absolue des séries policières. J’ai beaucoup aimé Braquo, mais j’aime aussi tout ce qui est émotion, comédie, etc.

N’aimeriez-vous pas être l’héroïne d’une série policière ?

Ça ne se refuse pas évidemment. Surtout s’il y a des évolutions comme Theresa Colvin, la chef de la police jouée par Jennifer Beals. C’est une série qui fait vraiment évoluer les choses par rapport à la mentalité que l’on peut avoir envers une femme, en plus dans un métier d’homme. C’est aussi ce que j’aime dans cette série, le personnage de tête est une femme. Et elle est très attachante. Un personnage comme celui-là doit être jouissif à jouer.

Êtes-vous une téléspectatrice assidue ?

Je suis une grande téléphile. Je regarde beaucoup de choses - films, séries, talk-shows - sauf les documentaires animaliers, c’est pas trop mon truc (rires). Après, je suis une hyperactive alors je fais souvent autre chose en même que je regarde la télé.

Êtes-vous plutôt séries américaines ou séries françaises ?

Les deux. Les productions américaines que j’aime vraiment sont des séries de filles, comme Ghost Whisperer et Close to home. Pour moi, ce sont des héroïnes très attachantes qui dégagent beaucoup d’émotion. Je pense que ces actrices [Jennifer Love Hewitt et Jennifer Finnigan, ndlr] sont très généreuses dans la vie parce que ce n’est pas possible de donner autant d’émotions dans un personnage autrement.

Vous rêveriez de participer à Danse avec les stars. Est-ce vrai ?

J’ai dit ça une fois et ça a été beaucoup repris. Le dépassement de soi par rapport à la danse me plait dans ce programme. J’aime me dépasser dans beaucoup de choses. Je suis une perfectionniste, une grande travailleuse et quand je fais quelque chose, je le fais à fond. J’aime tout ce qui est relatif à l’artiste-interprète et tout ce qui est scénique. Mais, je ne pense pas que ce soit le moment pour participer à ce programme. C’est trop tôt.

France 3 ne vous laisserait pas le faire ?

Disons qu’il y a des histoires de chaînes...

Avez-vous d’autres projets ?

On va commencer un court métrage pour après trouver des financements pour faire un film. C’est un rôle surprenant pour moi, puisque je vais devoir me mettre à la boxe. Et puis, il y a des choses qui se mettent en place doucement.