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Gaëlle Milllon (L’équipe 21) : « Ça me faisait plaisir de changer de registre »

Olivier Sudrot
Publié le 30/10/2014 à 15:58 Mis à jour le 30/10/2014 à 15:59

Présente sur L’Equipe TV, devenue en 2012 L’Equipe 21 à son arrivée sur la TNT gratuite, depuis dix ans, Gaëlle Millon fait partie des journalistes phares de la chaîne. Cette saison, la passionnée de basket a choisi de faire évoluer sa carrière en abandonnant les JT pour présenter deux nouvelles émissions hebdomadaires, Sport Confidentiel et Le Mag Basket. A l’occasion de la conférence de presse de rentrée de la chaîne, elle est revenue pour Toutelatele sur ses nouvelles responsabilités.

Olivier Sudrot : Comment est né Sport Confidentiel ?

Gaëlle Millon : On s’est rendu compte qu’on avait souvent de la matière pour raconter des histoires avec des sujets très longs et comme on est une chaîne d’info, jusque-là, la plupart du temps, on faisait des sujets courts. Sport Confidentiel est le Sept à Huit du sport avec des reportages. C’est ambitieux, mais c’est une émission qui manquait à la chaîne. Les six premiers mois, il fallait lancer L’Équipe 21 alors on a « paré au plus pressé ». La saison dernière était celle de la confirmation avec la Coupe du monde au bout. On savait que beaucoup de moyens seraient mis dessus et c’est tant mieux parce que c’était quand même l’évènement de l’année et maintenant, je pense que cela rentre dans la logique de construire des soirées, des primes.

Le Mag Basket a-t-il été plus facile à mettre en place ?

C’est venu vraiment parce qu’on a signé l’EuroCoupe et qu’on se rend compte qu’il y a un public pour ce sport-là. Il n’y a de basket en clair nulle part ailleurs et encore moins d’émissions. Ça a été plus soudain et en même temps, on savait que c’était quelque chose qu’on pouvait installer rapidement, car on avait déjà nos consultants. On a un excellent réseau avec les joueurs français, avec les joueurs NBA et les filles de par notre implication avec le club de Bourges l’an passé. On s’est mis autour d’une table et quelques réunions après, l’émission était prête parce qu’on savait déjà ce qu’on voulait en faire.

Pourquoi avez-vous accepté de présenter ces nouvelles émissions ?

Je suis là depuis dix ans maintenant, j’ai pris un peu de galon dans la hiérarchie l’année dernière et puis je me rendais compte que l’antenne me manquait. Du coup, ça me faisait plaisir de changer de registre. Quand on me l’a proposé, je n’ai pas hésité très longtemps. C’est un autre rythme parce que j’ai fait des journaux tous les jours. Depuis qu’on est arrivé ici, la première année j’avais une quotidienne d’info, je ne faisais vraiment que du news pur, mais un rythme hebdomadaire, c’était quelque chose que je n’avais pas connu, l’implication dans la recherche des sujets, la façon dont on va les faire est totalement différente.

Vous étiez déjà identifiée basket par le public…

C’est mon sport depuis toujours, je me bats pour le basket sur cette chaîne depuis longtemps. C’était assez naturel que je m’en occupe. J’étais légitime et je pense que dans cette maison il y a énormément de gens qui aiment le basket. J’ai présenté toutes les dernières émissions 100% basket donc cela s’est fait assez naturellement. Je ne me suis pas posé de questions. Pour le coup, c’est un autre format, c’est une émission qu’on construit tout au long de la semaine et qui est diffusée en direct le vendredi .

« Quand je regarde la diversité qu’a la chaîne, je suis plutôt fière »

Sport Confidentiel et Le Mag basket pourraient-elles évoluer dans la forme ?

Pour Sport Confidentiel, il y aura juste de petites évolutions, dans le sommaire notamment. Sur Le Mag Basket, on fera peut-être un peu plus de modifications, car on s’est rendu compte que l’émission était très rythmée au début, un peu moins à la fin, mais rien d’exceptionnel. Il s’agit juste d’apporter quelques petites touches.

La pression du direct risque-t-elle de vous manquer ?

Le direct, c’est fabuleux. Il n’y a pas de filet, pas de possibilité de refaire trois fois la même prise. Pour moi c’est plus dangereux, mais plus gratifiant et plus intéressant à faire. Après, ce ne sont pas les mêmes émissions quand on n’a pas l’adrénaline du direct. Ce n’est pas le même travail...

Pourrait-on vous revoir bientôt à la présentation de JT ?

Non, en tout cas pas cette année. Je n’ai plus le temps ! Après, le jour où il y a un absent à remplacer au pied levé, je peux toujours le faire, mais ce n’est pas prévu et je pense que ce n’est pas plus mal que chacun ait sa place et ses émissions. C’est là aussi qu’on voit que la chaine a grandi.

Vous êtes présente sur L’Équipe 21 depuis dix ans. Comment jugez-vous son évolution ?

Quand je vois le film de rentrée et la diversité qu’a la chaîne, je suis plutôt fière parce qu’on dit toujours qu’on a de petits moyens, qu’on n’a pas de grandes compétitions, mais finalement, on a de beaux évènements, de belles émissions, des documentaires qui tiennent la route et je pense qu’il y a énormément de téléspectateurs qui peuvent se retrouver chez nous parce qu’on intéresse beaucoup de niches. On a de quoi se dire « accrochons-nous et ça va le faire » !