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Harold Hessel : « C’est terriblement tentant mais… » ce que s’interdit l’expert d’Affaire conclue

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Rédacteur - Expert TV & Cinéma
Publié le 27/01/2024 à 14:20

Devenu le commissaire-priseur incontournable d’Affaire conclue, Harold Hessel affiche une belle complicité avec Julia Vignali et se plaît dans l’émission, mais cela l’empêche malgré tout de faire quelque chose.

Depuis le lancement d’ Affaire conclue en 2017 les commissaires priseurs se succèdent, certains ayant abandonné l’aventure et d’autres ayant rejoint le navire en cours de route. Ils ont moins l’occasion de se démarquer que les acheteurs de l’émission, mais certains marquent cependant les esprits du public.

Harold Hessel fait définitivement partie de ceux-là. Présent dans le programme depuis ses débuts, il brille par sa bonne humeur et sa complicité avec Julia Vignali, qui présente le programme depuis l’été 2023. La remplaçante de Sophie Davant n’hésite pas à taquiner l’expert, qui joue souvent le jeu.

Harold Hessel toujours à l’affût sur France 2

Dans les colonnes de Télé Poche, il a révélé les coulisses de l’émission : « La veille de l’enregistrement, la production nous envoie la liste des objets. J’ai alors quelques heures pour effectuer des recherches. Cela me donne un ordre de grandeur et puis, le jour du tournage, on découvre les objets et on ajuste l’estimation en fonction de ce qu’on a sous les yeux".

Même après avoir passé six ans dans le programme, il garde toujours la flamme : «  On est à l’affût d’objets inédits. 100 à 200 personnes s’inscrivent chaque jour pour participer à Affaire conclue. Dès que je vois un objet qui sort des sentiers battus, je le signale à la production ».

Un interdit pour les experts d’Affaire conclue

Son amour des objets rares de l’émission lui donne parfois envie de les acheter lui-même : « C’est terriblement tentant parfois, mais un commissaire-priseur doit s’interdire d’acheter un objet qu’il a lui-même expertisé. C’est une question de déontologie. On ne peut pas être juge et partie ».

Malgré son expertise, son estimation diffère parfois du montant auquel l’objet est finalement vendu : « Ce n’est pas rationnel. S’il y a un coup de cœur, il peut se passer des choses exceptionnelles. Rien n’est scénarisé, c’est une véritable vente et tout peut arriver. C’est cela qui est excitant ».