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Jérémy Michalak lève le voile sur Les Anges de la télé-réalité 3

Robin Girard-Kromas
Publié le 12/09/2011 à 11:48 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

Jérémy Michalak ne s’arrête plus. A seulement 31 ans, le jeune homme produit pour une multitude de chaînes télévisées, en plus de participer quotidiennement aux émissions de Laurent Ruquier sur Europe 1 et d’Alessandra Sublet sur France 5. Epaulé par ses deux associés Zuméo et Thibaut Valès, celui qui a débuté sur Fun TV foisonne de projets. Il revient pour Toutelatele.com sur la prochaine saison des Anges de la télé-réalité à New York ainsi que sur son travail de producteur pour la TNT.

Robin Girard : Comment se déroule actuellement le tournage des Anges de la télé-réalité  ?

Jérémy Michalak : Les candidats ont de bonnes personnalités, on a de supers séquences. New York est géniale. Et puis en trois jours, on a quand même eu un ouragan et un tremblement de terre ! De mon côté, je continue d’assurer mon travail en France, entre la radio sur Europe 1 et la télé en direct sur France 5. Je fais donc des allers-retours le week-end à New York. Et je n’ai jamais été aussi crevé de ma vie ! Mais plus j’en fais, mieux je me porte...

Cette saison, Les Anges de la télé-réalité va être programmée plus tard, à 18h45 (pour éviter la confrontation avec Secret Story)...

C’est le programme phare de la chaîne. La chaîne a envie de consolider son access car c’est un passage obligé pour devenir un acteur important. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. Maintenant, est ce que ça marchera ? On verra !

Le candidat issu du public, est-ce l’une de vos idées ?

C’était une idée de la chaîne. Les gens se sont inscrits et le candidat choisi est vachement bien. C’est un ancien avocat qui a tout lâché pour devenir animateur de soirée dans le milieu gay parisien. Maintenant, il veut devenir « wedding planner » à New York, vu que le mariage gay a été légalisé. Il a une super personnalité et c’est un mec intelligent. Ce n’est pas une caricature de folle comme je peux en voir ailleurs...

Quels candidats se sont révélés pendant le tournage de ces Anges de la télé-réalité 3 ?

Mickael Vendetta. On le découvre vraiment différemment de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent à la télévision. Il est vachement plus intéressant, aussi bien pour un producteur que pour le téléspectateur. Kamel du Loft 2 est à mourir de rire et Myriam Abel est aussi vraiment bien.

En dehors de Shannen Doherty (Beverly Hills), d’autres guests sont-ils venus rendre visite aux candidats ?

Pas à ce jour, mais il y en a d’autres de prévues. Je ne peux pas en parler tant que je ne les ai pas vues, mais il y a un truc vraiment énorme en cours de négociation. La personne a accepté, mais tant que je ne la vois pas dans la villa, je préfère ne rien dire...

NRJ12 a lancé pour sa rentrée de septembre Les Anges gardiens, qui enchaine les contre-performances. N’avez-vous pas peur que cela altère quelque peu l’image des Anges de la télé-réalité ?

C’est un choix stratégique de la chaîne et je ne peux qu’accepter. Je ne le comprends pas très bien... Mais après c’est un calcul marketing qu’ils font, c’est leur job et pas le mien. J’espère simplement qu’ils ne se trompent pas. Les Anges gardiens, c’est une autre boite de production. Moi, j’ai une marque qui s’appelle les Anges de la télé-réalité et NRJ a les Anges de la télé qui englobe tout ça. Je l’avoue, c’est un peu compliqué !


Faut-il comprendre que vous n’avez aucun pouvoir quant à l’utilisation du terme « Anges » à l’antenne ?

Je suis juste producteur des Anges de la télé-réalité. Je m’efforce de faire un programme sur mesure pour la chaîne et qui, j’espère, fonctionnera auprès du public. J’ai également plein de projets avec NRJ12. Mais il faut déjà terminer le tournage de cette troisième saison, et il reste encore trois semaines de tournage. Et puis il y a 40 épisodes qui vont en sortir, c’est un processus compliqué donc on n’est pas au bout ! Après j’ai une société qui est née grâce à NRJ12, c’était mon premier client et nous sommes très liés affectivement. On s’entend bien et on continuera à travailler ensemble.

Vous avez produit beaucoup pour la TNT. À quand une production de la « Grosse équipe » sur une chaîne dite « historique » ?

Je n’attends que ça ! (rires) C’est un peu une évolution logique d’aller vers les chaînes historiques. En même temps, quand on voit comment se répartissent désormais les parts de marché avec des « nouvelles » chaînes parfois devant les chaînes historiques. Quand TMC et W9 attirent plus d’un million et demi de téléspectateurs, on se dit qu’on est bien aussi sur la TNT !

En tant que producteur, comment voyez-vous l’évolution des productions sur la TNT ?

Progressivement cet exercice devient moins difficile. Maintenant, je pense que c’est une bonne école. J’ai commencé la télé avec Fun TV où on faisait 75 heures de direct par jour avec 4 francs de budget, en étant payé moins ! (rires) Ca pousse à avoir des idées, trouver des solutions et être créatif. Avec des budgets réduits, on fait des difficultés une force. C’est ma philosophie et c’est pareil dans tout ce que l’on produit. Par exemple, l’ouragan survenu lors de cette nouvelle saison dans les Anges de la télé-réalité, on fait un épisode et demi dessus alors qu’on en était à se dire « On coupe, on ne peut pas tourner, y’a la pluie et les orages...  ». Finalement, on a fait un truc super prenant avec les 11 mecs dans la villa qui bougent !

On parle beaucoup de « série-réalité ». Étant l’un des premiers à l’avoir proposé en France, penses-tu que c’est le genre de demain ?

Oui, vraiment, qu’il s’agisse d’ailleurs de « série-réalités » scénarisées ou non.

Que penses-tu des « Ch’tis à Ibiza », la nouvelle émission de W9 ?

Je n’ai pas vu le programme. Mais mon avocat pense que c’est trop inspiré des Anges de la télé-réalité et surtout trop inspiré d’une idée que l’on avait proposée avant à W9. Donc il est un peu énervé. Ça ressemble totalement à Jersey Shore, qui cartonne aux États-Unis.