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L’as des as (France 2) : comment Jean-Paul Belmondo a failli provoquer un accident mortel lors d’une cascade

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 29/12/2019 à 18:18

L’As des as a déplacé 5.5 millions de Français au cinéma en 1982. Jean-Paul Belmondo réalisa de nouvelles cascades de haut vol, mais l’une d’elles aurait pu tourner au drame.

France 2 varie les plaisirs ce dimanche 29 décembre. Après un prime time jeunesse avec le film d’animation Comme des bêtes, la chaîne muscle sa programmation avec l’un des plus gros succès de Jean-Paul Belmondo : L’as des as. L’action démarre à partir de 22h20.

En 1936, Berlin et le Fuhrer s’apprêtent à impressionner le Monde avec l’organisation des Jeux Olympiques. Le contexte ne fait pas peur à Jo Cavalier, entraîneur de l’équipe de France de boxe, qui entend être du voyage. Il se livre à une jolie Française, Gabrielle Delcourt, avant de la retrouver le lendemain dans le train l’amenant dans la capitale allemande. Arrivé sur place, il fait la connaissance de Simon, un petit garçon juif recherché par la Gestapo. Vraisemblablement abandonné puisque ses grands-parents n’ont pas été en mesure de le chercher, Jo décide de prendre l’enfant sous son aile.

Malgré la sensibilité du sujet, c’est l’humour et l’action qui composent principalement la recette de cette oeuvre signée Gérard Oury et applaudie dans les salles par près de 5.5 millions de Français de 1982. Il fut le deuxième plus gros succès de l’année, derrière E.T l’extraterrestre. Aux côtés du populaire Jean-Paul Belmondo figurèrent Marie-France Pisier, Jean-Roger Milo et Rachid Ferrache, interprète du jeune Simon.

Une voiture à la merci d’un gamin de 10 ans avec Belmondo sur le capot !

Pour Télé Star, le gamin de l’époque a accepté de revenir sur le tournage de cette comédie culte. Il s’est tout d’abord remémoré le moment où l’acteur vedette lui a fait comprendre qu’il était intégré au casting : « Je joue avec Jean-Paul Belmondo quelques dialogues. Peu après il me lance : Je crois que tu vas nous accompagner sur le film ». Après avoir décrit « Bebel » comme étant « un déconneur génial ! » et quelqu’un de « très paternel », il est revenu sur une scène qui a failli virer au drame : « Pendant la célèbre poursuite entre la voiture où nous sommes et les motards allemands, à un moment, Jean-Paul me cède le volant. Bien sûr, ce n’est pas moi qui conduis, mais le cascadeur Rémy Julienne. Il pilote la Mercedes à distance, caché sur une plate-forme. Or, dans un faux mouvement, [la manche de Belmondo s’est agrippée à la manette, ndlr] Jean-Paul a déconnecté la manette de la télécommande. Je me retrouve donc à guider sur une route en pente la voiture lancée à pleine vitesse, avec Jean-Paul sur le capot... et mon pied n’atteint pas la pédale de frein ! Rémy Julienne s’est hissé dans la voiture pour la stopper, mais on a frôlé le drame ».

Les deux hommes, séparés par deux générations, continuent de se fréquenter dès que les occasions se présentent.