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Le bazar de la charité (TF1) : une histoire vraie, que s’est-il vraiment passé dans l’incendie meurtrier du 4 mai 1897 ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 18/11/2019 à 18:52

À l’instar de Mask Singer dix jours plus tôt, TF1 mise gros ce lundi 18 novembre avec le lancement d’une nouvelle fiction : Le Bazar de la charité. Autour d’une communication très abondante, elle signe la première collaboration entre TF1 et Netflix depuis Marseille, avec Gérard Depardieu, et réunit un nouveau casting prestigieux : Audrey Fleurot, Camille Lou, Gilbert Melki, Julie de Bona, Stéphane Guillon, Josiane Balasko ou encore Antoine Duléry.

France 2 étant en rediffusion, TF1 devrait pouvoir convaincre un large public et affaiblir L’amour est dans le pré pour la première des quatre sorties de la série. Si Londres a son année référence en terme d’incendie, soit 1666, celui intervenu au Bazar de la charité le 4 mai 1897 tient une place particulière dans les drames vécus par la capitale française. Cet incendie constitue le point de départ de la fiction.

Une célèbre « sœur de » parmi les victimes

Pour resituer, le Bazar de la Charité est une vente de bienfaisance née en 1885 par le biais du financier Henri Blount et dont la présidence fut confiée au baron Arnaud de Mackau. Les acheteurs, appartenant à l’Aristocratie, pouvaient se fournir en lingerie et autres breloques pour des recettes destinées aux plus démunis. La rue Jean-Goujon, située dans le VIIIe arrondissement de Paris, est le théâtre de cette treizième édition, comme les précédentes années. Alors que le choix du local ne fait pas l’unanimité, le terrible drame intervient lors du deuxième des quatre jours alloués à l’événement.

Au cœur de l’après-midi de ce funeste 4 mai, l’assistant du projectionniste - dépêché pour la diffusion des premiers films des Frères Lumière - craque une allumette dans ce fameux local constitué de planches et poutrelles pour contrer l’obscurité. La lampe de projection est mal isolée et les vapeurs d’éther qui s’en échappent se muent en feu immédiat. Le rideau s’enflamme et le plafond goudronné ne met pas de temps à s’embraser. Les femmes portant à l’époque de la dentelle et des tissus combustibles, beaucoup ne réchapperont pas des flammes alors qu’une panique bleue gagne l’endroit avec un attroupement de visiteurs qui tentent de rejoindre l’hôtel du Palais. Parmi les 126 victimes - chiffre qui varie selon les sources - figurent 118 femmes, dont la duchesse Sophie-Charlotte d’Alençon, l’une des sœurs de l’Impératrice Sissi qui sera assassinée un an plus tard.

Quant à la fiction qui démarre ce lundi 18 novembre, elle sera disponible sur la plateforme Netflix à compter du 9 décembre.