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Le destin de Bruno > Tim Sander

Emilie Lopez
Publié le 15/05/2008 à 12:09 Mis à jour le 31/03/2011 à 16:56

Après le succès fulgurant de Verliebt in Berlin (alias Le Destin de Lisa) outre-Rhin, les producteurs n’ont pas hésité une seconde avant de proposer une seconde saison - considérée, à tort, comme une série à part entière en France. Lisa partie en lune de miel avec son David, place à son demi-frère, Bruno. Alors que les téléspectateurs de TF1 suivent depuis le 31 mars les péripéties du jeune allemand, Toutelatele.com est allé à la rencontre de son interprète principal, Tim Sander...

Emilie Lopez : Comment avez-vous été choisi pour interpréter le rôle de Bruno ?

Tim Sander : Le plus simplement du monde. Les producteurs m’ont contacté car ils désiraient faire une seconde saison de Verliebt in Berlin (nom original du Destin de Lisa, ndlr). Leur idée était de se focaliser sur Bruno, le demi-frère de Lisa, venu s’installer à Berlin afin de rencontrer son père, Bernard Plenske. Au départ, j’ai eu quelques hésitations, mais après avoir lu le script, j’ai tout de suite accepté...

Emilie Lopez : Qu’avez-vous ressenti à l’idée d’être le personnage principal de cette seconde saison d’une série à succès ?

Tim Sander : Pour être sincère, ce n’est pas quelque chose auquel j’ai pensé. Lorsque je tournais, je ne faisais que mon boulot : j’allais sur le plateau, je jouais, je stressais, comme tout acteur ! (rires) En réalité, en période de tournage, on n’a pas le temps de se poser de questions, tellement le rythme est intense !

Emilie Lopez : Comment définiriez-vous votre personnage ?

Tim Sander : Bruno est un jeune garçon très drôle, mais qui manque énormément d’assurance et de confiance en lui. Ce qui ne l’empêche néanmoins pas de faire un peu ce qu’il veut, et de foncer dans la vie tête baissée ! Même si cela peut parfois se retourner contre lui...

Emilie Lopez : Diriez-vous que Bruno vous ressemble ?

Tim Sander : Bien sûr ! Lorsqu’un acteur interprète un rôle, il met toujours un peu de lui-même dans le personnage qu’il incarne. Pour ma part, je dirais que le point commun le plus flagrant entre Bruno et moi est notre maladresse ! (rires)

Emilie Lopez : A la fin de la saison, Bruno se marie. Célibataire dans la vie, qu’avez-vous ressenti lors de cette fausse cérémonie ?

Tim Sander : Ça fait vraiment bizarre ! Se tenir côte à côte, moi en smoking, elle en splendide robe de mariée, c’était vraiment étrange. Et au moment de dire oui, je n’arrêtais pas de me répéter : « C’est juste pour la série ! » (rires) L’avantage est que cela m’a fait une répétition ! (rires)

Emilie Lopez : Au moment d’accepter ce rôle, n’avez-vous pas eu quelques réticences à l’idée que les fans de la première heure n’apprécient pas cette seconde saison, sans Lisa ?

Tim Sander : J’étais, je l’avoue, un peu nerveux. La première saison avait eu beaucoup de succès en Allemagne, et j’avais du mal à imaginer comment en faire une suite. Mais j’étais à la fois très excité à l’idée de me lancer dans cette aventure. Et le fait de travailler une année entière m’a définitivement conquis...


Emilie Lopez : Au final, le succès n’a pas été au rendez-vous. Pour quelle raison, selon vous ?

Tim Sander : Beaucoup d’éléments ayant fait le succès de la première saison ne sont pas dans la seconde. Cela ne pouvait donc qu’être différent. Lors de la première saison, les jeunes filles s’identifiaient à Lisa, elles se sentaient proches d’elle : elle vient d’une petite ville et est engagée dans cette grande entreprise où elle rencontre cet homme très beau, dont elle tombe amoureuse. Elle n’a pas un physique facile (sourire) mais devient par la suite très jolie. C’est comme un conte de fées ! Le succès était logique, comme ce fût le cas dans les autres pays : Yo soy Betty la Fea en Colombie, Ugly Betty aux États-Unis...

Emilie Lopez : Outre Le Destin de Bruno, vous avez énormément tourné pour la télévision en Allemagne. N’êtes-vous pas attiré par le cinéma ?

Tim Sander : Bien sûr, le cinéma m’intéresse énormément. C’est totalement différent d’un tournage pour la télévision, dont le rythme est beaucoup plus soutenu, et qui s’étale sur plusieurs mois. Au cinéma, on peut plus facilement se concentrer sur son travail. J’ai tourné dans deux films il y a quelques années, et j’espère renouveler cette expérience...

Emilie Lopez : Dans quel genre de film aimeriez-vous jouer ?

Tim Sander : Que ce soit au cinéma ou à la télévision, j’adore les comédies, et les séries comiques comme Un gars du Queens (série américaine diffusée sur Comédie !, ndlr). Par contre, je n’aime pas du tout les Experts, et toutes ces séries “criminelles”. J’aime également les trucs un peu déjantés, dans le style de Las Vegas Parano (avec Johnny Depp - ndlr).

Emilie Lopez : Vos parents sont des acteurs reconnus en Allemagne. Est-ce la raison pour laquelle vous avez voulu embrasser cette carrière ?

Tim Sander : Forcément cela m’a influencé. Lorsque j’étais enfant, je passais énormément de temps au théâtre, puisque mes deux parents y jouaient. C’était un peu ma garderie ! J’ai donc baigné là-dedans dès le plus jeune âge. Au fur et à mesure des années, c’est devenu une véritable passion, et j’ai décidé d’en faire mon métier.

Emilie Lopez : De manière générale, les parents acteurs ne souhaitent pas voir leurs enfants suivre leur pas. Etait-ce leur cas ?

Tim Sander : Non, bien au contraire, mes parents m’ont toujours appuyé dans ma décision. Ma sœur n’étant pas du tout intéressée par cette carrière, ils étaient heureux que l’un de leurs enfants le fasse ! Bien sûr, ils m’ont d’abord conseillé de finir mes études, dans l’hypothèse où ça ne marcherait pas pour moi. Mais ils m’ont également poussé à faire ce dont j’avais envie : jouer la comédie.

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