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Le Golden State Killer : Comment Joseph DeAngelo a échappé à la peine de mort en 2020

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 17/09/2020 à 18:46

Un parcours meurtrier impressionnant puis la belle vie. Joseph DeAngelo, surnommé « Le Golden State Killer », est longtemps passé entre les mailles du filet avant une condamnation avec un prévenu en fauteuil roulant.

Une affaire à peine croyable est racontée par RMC Story à partir de 21h05 ce jeudi 17 septembre 2020. Autant par le nombre de crimes perpétrés par l’individu, son profil et son parcours, mais surtout à travers une enquête marathonienne qui a fini par rattraper l’auteur quarante ans après les faits, l’histoire consacrée au Golden State Killer n’est semblable à aucune autre.

Un cambrioleur pas du tout gentleman

San Francisco et Sacramento ont été confrontés à un homme d’une extrême dangerosité et d’une productivité digne du stakhanovisme sous l’URSS. Joseph James DeAngelo, surnommé « Le tueur au nœud de diamant » ou encore « Le violeur du secteur Est », a été reconnu coupable de 13 meurtres, une cinquantaine de viols mais aussi environ 120 cambriolages au cours des années 70. Son rituel consistait à kidnapper les femmes à leur domicile, les ligoter avant de les agresser.

La police, bien consciente que le compteur de l’homme a été sous-estimé, n’a pu lui incomber tous les crimes perpétrés par ses « soins », à cause notamment de la prescription. Pire, il aura eu la belle vie pendant très longtemps, fondant une famille aimante jusqu’à ce que le couperet tombe en 2018. Le « Golden State Killer », en fauteuil roulant, était alors âgé de 72 ans et une grande partie de sa vie déjà derrière lui.

La peine de mort évitée de justesse

Conseillé par la défense, le tueur en série s’est efforcé de plaider coupable pour éviter la peine de mort. Cet ancien officier de police à Exeter (Californie) est également un vétéran de la guerre du Vietman. Son procès s’est déroulé à l’été 2020 en dépit du contexte sanitaire. À l’annonce du verdict qui l’a renvoyé en prison pour le restant de ses jours, Joseph DeAngelo a présenté ses excuses aux - nombreuses - familles des victimes : « J’ai écouté chacune de vos déclarations, et je suis profondément désolé ».

En deuxième partie de soirée, l’histoire de Jodi Arias, « Visage d’ange », prendra la relève en rediffusion.