Toutelatele

Les Anges de la télé-réalité > Daniela parle de son après-Secret Story

Tony Cotte
Publié le 20/05/2011 à 13:43 Mis à jour le 01/06/2011 à 00:50

Rentrée il y a deux semaines de Miami, Daniela est prête à assurer la promotion de la nouvelle saison des Anges de la télé-réalité sur NRJ12. Fini le triangle amoureux avec Jonathan devant les caméras de TF1, la jeune femme, prétendue ex-maîtresse d’un ballon d’or, veut passer à autre chose, à savoir la comédie. Si ses talents d’actrice ont déjà, officieusement, été exploités dans le loft de la Une, c’est désormais avec un scénario et un vrai réalisateur que l’intéressée veut travailler. Au cours de son escapade américaine, celle-ci a fait la rencontre de plusieurs professionnels, mais aussi d’une amie « au grand cœur » en la personne de Loana. Souvenirs de vacances...

Tony Cotte : Vous avez marqué la troisième saison de Secret Story en restant seulement une semaine à l’intérieur du jeu. Avec le recul, quel regard portez-vous sur cette aventure ?

Daniela : Ça a été une très bonne expérience, mais si je devais comparer avec Les Anges de la télé-réalité, je préfère largement cette dernière. Il n’y a pas de notion d’enfermement et, au moins, nous avions des choses à faire pendant la journée, autre que mettre des stratégies en place.

Une réponse étonnante pour une candidate qui a participé également à la version portugaise du jeu de TF1...

Ça, c’était vraiment dur ! C’était leur première saison et ils n’étaient pas du tout rodés à l’exercice. La production portugaise avait beaucoup de mal à tout gérer. Lors de ma première semaine dans le jeu, il n’y avait rien à faire. Ni activité, ni mission ! Il n’y avait même plus de cigarette. C’était horrible, mais ça fait une expérience en plus.

Peut-on dire que vous êtes devenue une experte de ce genre télévisuel ?

Je suis devenue une pro de la télé-réalité sans le vouloir ! À chaque fois, on a fait la démarche de me contacter. Je n’ai jamais demandé à participer au moindre programme, car je crois qu’il est primordial d’avoir sa fierté. Mais avec toute mon expérience, je pense pouvoir sortir prochainement un ouvrage « Comment participer à une télé-réalité ?  » (rires)

Comment vous a t-on démarché pour participer aux Anges de la télé-réalité ?

On m’a fait la proposition dès la première édition, mais j’étais encore sous contrat avec Endemol pour le Secret Story portugais. Pour la seconde, je pense avoir été une des premières personnes contactées, dès la fin du mois de février. Je n’ai pas hésité une seconde. Après tout, qui peut refuser d’avoir trois semaines de vacances payées à Miami avec, sur place, des rencontres avec des professionnels dans le domaine artistique de notre choix ?

Quel était votre objectif en participant à cette émission ?

Je veux devenir comédienne. Après Secret Story, j’ai commencé à prendre des cours de théâtre. Je veux me lancer sérieusement dedans. J’ai donc eu envie de rencontrer des professionnels et d’avoir objectivement leur avis quant à mes compétences. Je veux montrer à la France, la Belgique et le Luxembourg que je suis autre chose qu’une candidate de télé-réalité et la maîtresse d’un ballon d’or.


Ne craignez-vous pas, au contraire, que vos différentes participations peuvent porter préjudice à vos projets ?

Avec le temps, on arrive à se faire oublier un petit peu. Lors de mes futurs castings, je vais le faire sous le nom de Daniela Martins et non « Daniela de Secret Story ». Et, surtout, je ne vais pas me vanter de cette expérience. J’aimerais qu’on me prenne pour le talent que j’ai, pas pour mon passé dans une émission. J’espère que celle-ci se détachera un jour de mon image.

Quel est le rôle de vos rêves ?

N’importe lequel à partir du moment que c’est dans une production américaine. (Silence) Enfin, tout sauf un porno (rires).

Au cours de votre aventure sur NRJ12, avec qui aviez-vous le plus d’affinités ?

Ce n’est un secret pour personne : j’étais particulièrement proche de Loana. Dès le début, il y a eu une certaine affinité entre nous. Pendant nos trois semaines de participation, nous n’avons eu aucune dispute. Elle avait le rôle de la grande sœur et j’allais la voir quand ça n’allait pas. Et je pense lui avoir apporté beaucoup, car nous étions complémentaires : elle, la fragilité, moi, la force.

Au vu de son parcours chaotique et de ses récentes frasques, vous a-t-elle averti des pièges inhérents à ce genre de notoriété ?

Loana est tombée dans les pièges de la télé-réalité car c’est une fille trop douce et sensible. Je pense qu’elle a eu du mal à le gérer. Je lui ai déjà rappelé qu’il était important d’être sûre de soi même et de ne pas se laisser déstabiliser. C’est quelque chose qui lui manque. À l’inverse, dans Les Anges de la télé-réalité, la cohabitation était difficile avec Julie. Cette fille est un peu l’opposé : elle est fausse, vicieuse, calculatrice et manipulatrice. Finalement, elle avait bien sa place dans Secret Story.

Vous avez décidé de vous consacrer à un projet un peu plus concret que les médias avec l’ouverture d’un café bar au Luxembourg. En quoi consistent vos tâches au quotidien dans cet établissement ?

J’avais ouvert ce bar juste après ma sortie de Secret Story. J’ai débuté seule, mais j’ai très vite mis mon père en tant que co-gérant. C’était très difficile de le faire toute seule. Aujourd’hui, j’ai fermé mon bar. Je n’étais jamais au Luxembourg et il est très difficile de pouvoir s’en occuper à distance. Je n’avais plus le temps. Mais j’ai fait une formation avant de participer à toutes ces émissions et je peux, à tout moment, ouvrir mon établissement si je le désire. Et puis, je ne laisse pas non plus la chanson de côté. J’aime surprendre et me décrire comme une « pochette surprise ». Je ne suis jamais là où l’on m’attend...