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Les Anges de la télé-réalité > Les confessions de Jonathan

Tony Cotte
Publié le 01/06/2011 à 00:51 Mis à jour le 10/06/2011 à 12:04

De retour de Miami, Jonathan a enchaîné avec un voyage au Canada, pour des « raisons professionnelles », à savoir du conseil en stratégie et, dans ce cas plus précis, « dans le domaine de l’innovation technologique ». Malgré deux participations à des programmes de télé-réalité, le jeune homme ne mise pas uniquement sur le petit écran ou ses retombées pour vivre. Derrière le leader un brin calculateur de Loft story, se cache un « QI d’Einstein » qui aime toucher à tout. À titre personnel, il souhaite percer en tant que comédien, ce qui justifie sa participation aux Anges de la télé-réalité sur NRJ12. Mais l’intéressé n’en dira pas plus sur ses rencontres avec les professionnels ni même sur les intrigues de l’émission de la TNT. Rencontre...

Tony Cotte : Avec le recul dont vous bénéficiez, que retenez-vous de cette aventure des Anges de la télé-réalité ?

Jonathan : Je suis très content de l’affaire et je n’ai aucun regret. Je regarde en différé via internet et ça me fait marrer de voir une émission dans laquelle j’apparais. Pour Secret Story, après trois mois, on ne sort pas pour surveiller ce qui s’est passé le premier soir et comment cela a été filmé. Mon regard est donc un peu inédit.

Quel a été votre objectif professionnel sur place ?

Je souhaite faire de la comédie aux États-Unis. Pour ce faire, nous avions un coach avec nous. C’était top, mais vous verrez tout ça au cours des prochains épisodes.

Votre passé commun avec Daniela a-t-il été difficile pour votre cohabitation ?

Depuis la fin de Secret Story, j’ai pu la revoir vite fait, pendant trois heures sur un shooting photo par exemple. Il n’y avait donc pas vraiment d’occasion pour avoir des tensions. Alors, pour ces retrouvailles à Miami, je dois admettre que ce n’était pas évident au début. Mais on arrive toujours, en tant qu’adultes, à régler ce genre de situations.

Vous étiez un leader au cours de Secret Story. Avez-vous tenté de vous imposer comme tel dans Les Anges de la télé-réalité ?

Je n’ai pas pour habitude de m’imposer. Le contexte entre les deux émissions est très différent. A Miami, nous étions tous là pour nos objectifs professionnels. Il n’y avait pas vraiment de notion de clan ou de besoin d’autorité. Les participants à cette émission sont aussi plus âgés, donc plus aptes à se réguler seuls. J’ai simplement fait ma route avec eux et je me suis assez bien entendu avec tout le monde.


Les candidats des Anges demanderaient entre 1000 et 5000 euros pour une interview dans la presse écrite. L’émission est-elle est une façon de vous refaire une santé financière ?

Il faut prendre du recul par rapport à ce fameux article paru dans Oops. J’ai trouvé ça génial de le publier et faire cette généralité alors qu’ils n’ont jamais fait la démarche de me contacter. Bien sûr, pour certains, c’est une manière de faire de l’argent et je ne vais pas les blâmer pour ça. Dans ce milieu, on parle business, et pas seulement bénévolat. Il y a plusieurs manières de se faire du fric, mais ce cas de figure ne me concerne pas. Je ne fais pas payer mes interviews, je ne me sens donc pas concerné. Je ne suis pas en recherche de notoriété. La reconnaissance, je préfère l’avoir sur mon boulot.

L’image de la télé-réalité ne porte-t-elle pas préjudice à ce « boulot » en question ?

Je travaille avec très peu de Français. Quand cela arrive, ils savent faire la distinction et remarquent vite mes capacités. Les étrangers, eux, s’en fichent. Ils ont des statuts et des vies qui passent largement au-dessus. Je suis là pour leur rapporter de l’argent et ça marche. Les mecs qui voient un « + » sur leur bilan à la fin du mois se foutent de mon image...

Ne craignez-vous pas qu’un jour vos capacités soient réduites à cette sombre affaire de sex tape ou à votre vie privée longtemps partagée dans la presse people ?

Bien sûr il y a préjudice à partir du moment que l’on s’affiche dans les magazines. Il y aura toujours un jugement, mais les portes qui se ferment sont difficiles à évaluer quand on ignore qu’elles étaient ouvertes. En l’occurrence, je ne m’inquiète pas de ça. Je suis apte d’exercer une fonction, peu importe ma sex-tape avec Cindy ou ma relation passée avec Virginie Caprice.

Auriez-vous pu participer à Carré Viiip ?

J’ai eu des coups de fil pour faire des émissions diverses, mais je ne sais pas toujours les noms. Généralement, la démarche est la suivante : un numéro inconnu laisse un message type sur mon répondeur «  Ouais John, je voudrais te parler d’un projet, peux-tu me rappeler ? ». Ça ne me parle pas vraiment. Pour Les Anges, ils ont été plus précis et j’étais un peu plus disponible à cette époque. Concernant Carré Viiip, je n’ai rien à dire là-dessus, car je n’ai pas regardé, mais je ne l’aurais pas fait. Trois mois enfermé dans une baraque sans avoir de nouvelles de l’extérieur, je connais.

L’enfermement c’est donc terminé pour vous ?

Sous cette forme, oui. Mais je peux accepter à nouveau s’il s’agit d’un challenge, comme l’expérience Milgram poussée dans un nouveau contexte et avec une étude expérimentale derrière. Vivre L’Expérience, le film d’Oliver Hirschbiegel, me tenterait bien, mais davantage dans un but scientifique que médiatique...