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Paga (Moundir et les apprentis aventuriers 3, W9) : « Avec Elsa, on n’aurait pas dû mélanger amour et compétition »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 21/06/2018 à 18:55 Mis à jour le 28/06/2018 à 14:04

Ce jeudi 21 juin, W9 diffusera un nouvel épisode de Moundir et les apprentis aventuriers 3 à 19h50. Paga, membre emblématique des Marseillais, se confie sur son aventure et sa relation avec Elsa. Il évoque également son avenir dans la télé-réalité.

Benoît Mandin : Pourquoi avoir participé à la saison 3 de Moundir et les apprentis aventuriers ?

Paga : Il y a eu Kevin, Julien, donc c’était à mon tour d’y participer. À l’époque, j’étais en couple avec Adixia, mais elle n’était pas prête. Tout était réuni pour cette saison 3 et cette aventure m’a permis de me mettre à l’épreuve.

Avez-vous eu des appréhensions ?

Je redoutais de me retrouver face à Adixia. Bien qu’elle m’assurait ne pas faire partie du casting, je m’inquiétais pour sa santé vu qu’elle est assez mince. Dans Moundir et les apprentis aventuriers, on est obligé de tout partager et je ne me sentais pas capable de vivre au quotidien avec elle. Même si on s’entend bien aujourd’hui, je ne souhaitais pas retenter l’aventure avec Adixia.

Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez découvert votre binôme Elsa ?

J’étais plus ou moins heureux, car c’est une fille que je ne connaissais pas du tout. Je l’ai rapidement sentie assez simple et naturelle. Vu que c’est tout ce que j’aime, je me suis dit que ça allait pouvoir le faire. La première épreuve, on la gagne, et là je comprends que l’on va être un bon binôme même si je m’attendais à être avec une de mes ex.

Était-ce une force ou une faiblesse ?

Le fait d’apprendre à se connaître ne peut être qu’une force surtout s’il y a de la séduction ou du désir. Nous avons essayé de montrer que nous étions forts. Quand j’ai découvert certains candidats que je ne connaissais pas, je me suis dit que ça allait être une sacrée aventure ! Il y a de très forts caractères et des vicelards… Moundir a essayé de me faire grandir à travers autre chose que la télé-réalité. À la différence des Marseillais, je ne pouvais compter sur personne.

Comment avez-vous vécu cette sortie de zone de confort ?

Très très mal, on tournait sans cesse en rond sur cette île. Je suis hyperactif et à chaque fois que je me levais j’avais l’impression de faire toujours la même chose. S’occuper du feu, chercher à manger, aller aux épreuves… était stressant. Il fait très chaud la journée et la nuit il fait froid, tu n’as que six heures de sommeil où tu dors par terre…

« Je redoutais de me retrouver face à Adixia »

À l’image de Camille ou Noré, avez-vous pensé à activer la cloche signe d’abandon ?

Même si je comptais les jours, je n’aurais pas été jusque-là. Je suis un battant et j’ai un état d’esprit à ne rien lâcher. Petit à petit, Elsa s’y est faite et ça ne la dérangeait pas de dormir par terre. Le seul problème qu’elle a eu est le fait d’être féministe. Elle regardait un peu ses ongles, ses cheveux et elle avait sans cesse envie de manger, mais elle a été une très bonne partenaire.

Comment avez-vous géré le manque de nourriture ?

Pour manger, il faut avoir un maximum de perles. C’est bien beau de faire le malin et d’acheter plein de nourriture, mais au final, si tu n’as pas de perles au prochain duel, tu n’as plus à manger et de forces. Il faut faire preuve d’intelligence et de réflexion pour savoir doser la nourriture et les perles. C’est un cercle vicieux, mais on est obligé de passer par là.

Quelles ont été les forces et faiblesses de votre duo avec Elsa ?

J’ai été la force de notre binôme. Je suis une source de motivation imprévue. Je peux motiver mon partenaire avec un rien. Cela a beaucoup aidé Elsa, le tout en gagnant 80% des épreuves. On a récolté beaucoup de perles donc on a pu bien manger.

Quid de la cohabitation avec les autres candidats ?

Comme partout, il y a eu des hauts et des bas, mais au final ça s’est bien passé. Des stratégies et des gangs se sont créés. C’est comme au football il y a eu des tactiques techniques. Dans les vestiaires, ça se tape la main et sur le terrain ça s’insulte et c’est vraiment la guerre. On n’a pas le choix d’aller au combat.

« Je n’avais pas envie de mélanger survie, compétition et amour. Il était temps de passer à autre chose »

Au fil des épisodes, le public a pu assister à une idylle naissante entre Elsa et vous. Quel regard portez-vous sur votre relation ?

Cela fait un petit moment, mais on n’aurait pas dû mélanger compétition et amour. On allait se perdre dans le jeu et je n’avais pas envie de me prendre la tête à me dire qu’il fallait que je pense à Elsa. Je ne voulais pas la chouchouter, car ça allait prendre sur mon temps de jeu pour la survie. Je n’avais pas envie de mélanger survie, compétition et amour. Il était temps de passer à autre chose.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Elle m’a apporté beaucoup de choses en termes de dépassement de soi. J’en retiens le respect, l’honneur, la modestie, la politesse, l’amitié ou encore la sincérité. Je serais partant pour une saison 3 avec Julia, car on ferait un beau binôme.

Allez-vous apparaître dans Les Marseillais vs Le reste du monde 3 ?

Oui, mais j’ai demandé à souffler un peu avant de rejoindre le tournage. En parallèle, j’essaye de m’occuper de mes sociétés. Je ne veux pas tout miser sur la télé-réalité et je réfléchis à mon avenir. Je ne veux surtout pas l’image de « mec de télé-réalité ». J’ai un Bac +2 et j’ai été prof de judo donc je sais où je vais et j’essaye de le mener à bien.

Quid des Marseillais ?

Si je ne suis pas dedans, ce ne serait plus Les Marseillais ! Ils peuvent bien évidemment compter sur moi pour les prochaines saisons.

« Je ne veux surtout pas l’image de mec de télé-réalité »

Comment expliquez-vous l’attachement du public ?

Tout cela s’est construit depuis six ans et on est dans la continuité. On est des personnages attachants, car on a tous notre personnalité. Il y le dragueur, celui qui créé les problèmes et moi, je suis dans la rigolade, tout en étant le bon ami des filles et des mecs. On a chacun notre rôle : Jessica fait rigoler, Carla et Kevin aussi… On est dans la même configuration de lorsqu’on va s’attacher à un chanteur du jour au lendemain. Le fait que nous sommes Marseillais joue aussi.

Comment imaginez-vous l’avenir de la télé-réalité ?

Les audiences ne font que monter et je souhaite que ça dure ! Les Marseillais sont des personnages hors du commun et extraordinaires. On ne s’est jamais pris la tête et on a été toujours été proche de notre public. Nous sommes plus vus comme des gens de télé-réalité, mais comme une série telle que Sous le soleil et Hélène et les garçons. Avant, le public était fan d’Alliage ou des 2be3, maintenant ce sont Les Marseillais. Le mot « télé-réalité » a tué tous ça, mais Les Marseillais, il faut le voir comme une série-réalité.

Vous apparaissez dans le clip de Cyril Hanouna, « On va la pécho ». Comment est née votre collaboration ?

Je fais de la musique depuis mes 15 ans. Je fais des productions pour beaucoup d’artistes et de là j’ai eu la chance de collaborer avec Cyril Hanouna. Il a très bien accroché sur « On va la pécho » et j’en suis très fier. Il a aussi été séduit par mon personnage.

Est-ce le signe d’un futur rôle de chroniqueur sur C8 ?

Je ne sais pas pour l’instant même si je sais que j’en serais capable. Je connais mon caractère, mais pour le moment je préfère me concentrer sur Les Marseillais. Dieu seul sait comment sera fait mon avenir (rires). On m’a fait des propositions dans le cinéma, mais j’ai encore quelques trucs à prouver et je suis sous contrat avec W9. Je continue ma musique, ma famille des Marseillais et de soutenir l’Olympique de Marseille (rires).