Toutelatele

Panique dans l’oreillette > Chantal Goya et Karl Zéro

Tony Cotte
Publié le 18/11/2009 à 22:15 Mis à jour le 19/11/2009 à 06:58

Frédéric Lopez sur France 2

Chantal Goya a parfois du mal à faire la différence entre le monde réel et le conte de fées. Une évidence pour beaucoup, mais confirmée par l’intéressée lors de ce nouveau numéro de Panique dans l’oreillette. L’interprète de Pandi Panda se qualifie elle-même d’ « étourdie ». On apprend ainsi, non sans l’aide des complices Jean-Jacques Debout, son mari, Danièle Evenou, sa meilleure amie ou encore Clarisse Debout, sa fille, que l’artiste a un jour félicité Richard Gotainer à une sortie de concert en pensant que c’était Claude Nougaro !

Le trublion du PAF à lunettes est politiquement incorrect. Petit déjà, il est turbulent et enchaîne les bêtises, comme aime à le rappeler Basile de Koch, son frère. Ses parents ne se doutent de rien. Adolescent avec ses frères, ils se trouvent des pseudos loufoques et créent les « Jalons », groupe dit « d’intervention culturelle » dont le but est de s’amuser avant tout. Il devient alors Karl Zéro et passe par toutes les modes, du punk au rasta en passant par les hippies, images à l’appui !

Grâce aux spectacles pour enfants qu’elle monte avec son mari, Chantal Goya, quant à elle, devient l’idole de toute une génération. Sur le plateau, Jeannot Lapin et Bécassine viennent faire une apparence surprise.
Malgré des déboires financiers et une émission de télé catastrophe, forcément à nouveau évoquée, la chanteuse signe son retour grâce au film Absolument Fabuleux et devient alors « une icône gay ».

De son côté, Karl Zéo organise des manifs contre le froid au métro Glacière à Paris ou pour les hommes grenouille en plein Rainbow Warrior ! Provocateur avant tout, il ne restera que trois mois sur Europe 1 et ne fera qu’une seule émission sur TF1 avant de se faire remercier. Il crée alors Le vrai journal sur Canal +. Sa passion, la politique. Sa marque de fabrique, le tutoiement.

Au cours de l’émission, Chantal et Karl, qui n’ont, en apparence rien en commun, s’initient tous deux au rap.