Toutelatele

Pauline (Les Mamans, 6ter) : « Je profite de chaque moment avec Djulyan car je ne l’ai pas vu grandir »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 19/11/2019 à 16:39 Mis à jour le 27/05/2020 à 12:35

Pour la deuxième saison, Pauline a accepté les caméras de l’émission Les Mamans (6ter) à son domicile pour suivre l’évolution de Djulyan et de sa petite dernière Victoire. En couple avec François-Maxime, papa de leur deuxième enfant, la jeune femme a réussi son diplôme pour devenir agricultrice. Pour Toutelatele, la jeune mère de famille a exprimé ses joies quotidiennes tout en décrivant ses journées bien remplies entre ses deux enfants et son travail.

Joshua Daguenet : Vous semblez comblée lorsque vous évoquez votre « foyer rempli d’amour » et votre maison. Peut-on parler de plénitude ?

Pauline : Oui, on peut dire ça. C’est tout ce que je voulais. Dans ma vie, je n’ai pas eu un parcours facile dans les années passées. J’ai toujours rêvé d’un foyer avec un papa, une maman, des enfants heureux et une situation professionnelle qui me plaisent. Je suis bien !

Faire prendre un bain à votre fils constitue l’un de vos moments préférés, là ou s’exprime toute votre sensibilité. Est-ce l’instinct maternel qui parle avant tout ?

L’instinct maternel marche sur la façon d’être, de voir les choses. Quand on est maman, on dispose d’un instinct dont on n’est pas capable de croire auparavant. Pourtant, les simples gestes du quotidien : un bain, un câlin, l’histoire du soir... nous font du bien et nous réconfortent dans notre rôle de maman en sachant que l’on est de bons parents.

Vous regrettez d’avoir été trop absente pour Djulyan à ses premières années. Aujourd’hui, cherchez-vous à rattraper le temps perdu avec lui ?

Totalement, parce que j’ai été toute seule avec mon fils durant deux ans et demi. Pendant cette période, je travaillais beaucoup et j’avais deux boulots pour joindre les deux bouts. Djulyan était gardé à droite, à gauche, ou passait son temps chez la nounou car je n’avais pas d’autre choix. Aujourd’hui, travailler à la ferme et être mon propre patron me permettent d’aménager mes horaires et de passer du temps avec mes enfants. S’il a besoin de faire du vélo ou de faire autre chose, je m’arrange sur mon planning pour profiter de chaque moment car je ne l’ai pas vu grandir.

Le papa de Djulyan n’a-t-il pas été trop dur à convaincre d’exposer votre fils à la télévision ?

Je n’ai pas envie d’en parler.

Vous avez concédé dormir trois à quatre heures par nuit. Comment gérez-vous votre fatigue au quotidien ?

Ce sont les nerfs qui tiennent. A certains moments, je fais de grosses siestes pour rattraper le sommeil, mais la vie est fatigante, c’est comme ça. Entre mon travail, mon rôle de maman et celui de femme... Au bout d’un moment, le corps s’habitue à peu dormir, mais je vous rassure, le dimanche après-midi, nous nous reposons.

« Au départ, François-Maxime avait peur de mal faire »

L’agriculture est un domaine qui requiert de l’exigence et beaucoup d’énergie. Ne craignez-vous pas d’en manquer avec des journées aussi intenses ?

Il y a des moments, oui, je manque d’énergie, de courage, de motivation, mais ce sont des choix assumés. Avec l’agriculture, nous savons à quoi nous attendre. Nous travaillons avec des animaux vivants, donc nous ne pouvons pas par exemple appeler le patron le matin et lui dire qu’on ne peut pas venir parce qu’on se sent fatigué ou malade. En rentrant à la maison, il faut s’occuper des enfants avec le sourire car ils n’ont pas à subir la situation professionnelle. Même si je n’ai pas forcément envie de jouer, je prends sur moi et je joue.

Vous avez indiqué que votre compagnon François-Maxime avait besoin d’être rassuré sur la manière dont il s’occupait de Victoire. Comment l’encouragez-vous ?

Pour l’encourager, je le laisse faire ! (rires). Je lui dis qu’il n’a pas le choix. Il travaille énormément et est plus présent que moi à la ferme. Lorsqu’il est à la maison, je l’encourage à changer la couche, faire le bain, s’occuper de Victoire. Il le fait naturellement, avec confiance. Même s’il n’a pas connu Djulyan bébé, il l’a élevé comme son propre fils et comme tous les papas, il a appris. Aujourd’hui, il se débrouille très bien, je peux partir à tête reposée toute une journée. Je sais qu’il va savoir donner un bain s’il le faut, changer la couche, donner un biberon... Il n’y a aucun souci.

François-Maxime est devenu papa pour la première fois. A-t-il été complexé de se frotter face caméra à son inexpérience alors que vous disposez déjà de tous les bons gestes ?

François-Maxime est papa depuis que Djulyan est entré dans sa vie et non pas depuis la naissance de Victoire. Au début, oui, il a été gêné car il avait peur de mal faire, que les caméras soient là ou non. D’ailleurs, il n’est pas quelqu’un qui est très à l’aise avec la caméra, mais au départ, il avait peur de mal faire. Maintenant, tout va bien, il gère parfaitement.

Verra-t-on les évolutions de Djulyan et de Victoire au cours de la quatrième saison ?

Je ne sais pas du tout. Nous sommes à peine dans la saison 3 et nous n’avons pas encore pris de décision. Cela dépend de notre chemin de vie, de ce que nous avons à raconter et si les gens auront envie de connaître la suite de notre histoire et de notre projet professionnel. Nous vivons au jour le jour.