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Shailene Woodley : « Je n’étais pas en accord avec ce que prêchait The Secret Life of the American Teenager »

Tony Cotte
Publié le 21/03/2014 à 15:31

À 22 ans, Shailene Woodley est fin prête à devenir la nouvelle coqueluche de la presse américaine. La jeune femme est à l’affiche du blockbuster Divergente, dès le 9 avril dans les salles obscures français, et a tenu le premier rôle dans le dernier film de Gregg Araki. Il n’en fallait pas plus pour enchaîner les couvertures de la presse jeunesse et féminine et d’être considérée (déjà) comme « la nouvelle Jennifer Lawrence ».

Ce tournant dans sa carrière, la jeune femme le doit à son rôle dans The Descendants aux côtés de George Clooney, pour lequel elle a été nommée aux Golden Globes. Pourtant, l’ancienne Kaitlin Cooper de Newport beach a passé une grande partie de son adolescence à tenir le rôle-titre de The Secret Life of the American Teenager. Un passé qui aurait pu être un handicap, mais sur lequel elle n’est déjà plus condamnée à s’exprimer en interview.

« Après The Descendants, tout le monde me disait de surfer sur la vague. Je répondais qu’il y avait des risques de s’échouer sur la rive. (...) Je n’ai pas fait de film pendant deux ans parce que je n’ai rien lu qui m’a inspirée », a-t-elle récemment affirmé au magazine Teen Vogue dont elle a par la même occasion fait la Une. À l’issue de ce laps de temps, Shailene Woodley a prêté ses traits au personnage de Mary Jane dans The Amazing Spider-Man 2, tout en étant coupée au montage.

En 2013, au cours des rares allusions à The Secret Life of the American Teenager, l’actrice avait indiqué garder un goût amer de cette expérience dans les colonnes de Flaunt : « C’est comme tout dans la vie, que vous soyez acteur ou salarié dans une compagnie d’assurance, il ‘est toujours plus agréable de pouvoir arrêter son travail quand bon vous semble. Mais quand vous êtes sous contrat, vous ne pouvez malheureusement pas le faire. » Sur la fiction en elle-même l’interrogée ne cache pas sa déception, tout en assurant être « extrêmement reconnaissante » de cette opportunité. « Ça a été cinq années fantastiques dans ma vie, mais vers la fin, moralement, je n’étais pas en accord avec ce que prêchait la série. Ça a donc été un petit peu difficile d’aller travailler tous les matins en sachant que l’on allait véhiculer des messages à des milliers de jeunes adultes à travers le pays alors que ce n’est pas ceux que je souhaitais envoyer. »