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Sofiane (Les Anges 12, NRJ12) : « J’aurais préféré faire The Voice... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 18/02/2020 à 16:04 Mis à jour le 19/02/2020 à 07:58

Après quelques années d’absence, Sofiane s’apprête à signer son grand retour dans Les Anges sur NRJ12. Le chanteur, révélé par Star Academy, se confie sur son aventure et ses projets.

Benoît Mandin : Pourquoi avoir accepté de participer aux Anges 12 ?

Sofiane : Au début, j’ai hésité parce que ça faisait un moment que je n’avais pas fait de télé-réalité. J’ai été amené à avoir une carrière musicale classique. Je n’ai pas réellement eu l’opportunité de pouvoir m’exprimer dans ce que j’aime faire. Après Les Anges 4, c’était difficile. J’ai eu envie de prouver autre chose. Je suis resté sur un grand succès avec « Nabi… Nabilla ». Vu que l’on vit dans une ère numérique, j’avais besoin de refaire un peu le buzz. J’en ai encore un peu sous le capot sur le plan artistique (rires).

En quoi était-ce important de signer ce grand retour à travers Les Anges ?

C’est une famille. Dans l’absolu, j’aurais préféré faire The Voice. Mais en France, quand tu as fait un peu de télé-réalité, c’est compliqué… La porte des Anges était ouverte. Je sais où je mets les pieds et je connais les rouages. J’ai déjà réussi à tirer mon épingle du jeu une fois donc je peux le refaire. Je suis bien conscient que l’on perd de la crédibilité artistique quand on passe dans ce type d’émission.

« La magie n’est plus la même. Tout est une question de buzz... »

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette saison 12 des Anges ?

Vu que je suis papa, je l’ai abordé avec beaucoup de recul. Il y a eu un vrai décalage avec les autres candidats par rapport à l’âge. J’en ai beaucoup souffert. Bien que j’étais le grand frère, je ne trouvais pas ma place. Les sujets de discussion et les centres d’intérêt sont différents. J’ai surtout découvert que j’appartenais à une autre époque de candidats. Lors de la saison 4, on était moins professionnels et spontanés. Aujourd’hui, ils savent quoi dire et à quel moment il faut le faire. Même dans les histoires d’amour, la magie n’est plus la même. Tout est une question de buzz…

Avez-vous hésité à quitter l’aventure ?

J’ai trouvé une source de motivation à travers mon fils. J’ai envie de faire un morceau, car l’aspect financier peut en découler. Malgré cela, c’était difficile. Bien que j’ai un degré d’amitié avec Fabrice Sopoglian (parrain des Anges 12, ndlr), je ne suis pas resté jusqu’à la fin. C’est triste de faire une aventure où tu n’as plus plaisir de te lever le matin. Je suis arrivé à saturation. Contrairement aux autres années, je me suis mis à nu. J’ai pas mal pleuré.

« J’ai mis du temps à digérer le succès de ’Nabi...Nabilla »

Que retenez-vous de cette expérience ?

Vu que je suis guest, je n’avais pas de projet professionnel. Je me suis retrouvé dans un studio où j’ai pu me dévoiler artistiquement. Un producteur m’a choisi. J’ai retrouvé goût à écrire et à avoir confiance en moi. J’ai mis du temps à digérer le succès de « Nabi… Nabilla ». On ne me reconnaissait que par rapport à ça… Les nostalgiques de la Star Academy ou des premières saisons des Anges ne seront pas déçus. Aujourd’hui, je suis plus positionné sur la pop urbaine.

Vous avez été révélé par Star Academy en 2004. Un retour de cette émission est-il encore envisageable ?

Oui, mais pas comme la nouvelle version lancée par NRJ12 en 2012… La Star Academy mérite d’être extraordinaire. Il n’y a plus beaucoup de télé-crochets en France. Dans The Voice, on est plus sur du produit fini. La Star Academy est une belle école. Kamel Ouali m’a appris plein de choses, Grégory Lemarchal aussi.

TF1 prépare un biopic autour de Grégory Lemarchal. Qu’en pensez-vous ?

Je suis touché, parce que Grégory Lemarchal était à part. Il mérite ce biopic. J’espère que le scénario sera à la hauteur de ce petit prince à la voix d’ange.