Toutelatele

Sonia (Mariés au premier regard 2019) : « Ma famille n’a jamais été présente pour moi »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 01/04/2019 à 18:35

Ce lundi 1er avril à 21h05, M6 propose un nouvel épisode de Mariés au premier regard. Après son mariage avec Maxime, Sonia et celui-ci s’envolent pour le Maroc pour leur lune de miel. Pour Toutelatele, l’aide-soignante a révélé ses intentions à l’occasion de ce voyage et évoqué ses rapports très distants avec sa famille.

Joshua Daguenet : Maxime n’a pas eu le coup de cœur lors de votre rencontre. Aviez-vous ressenti ce premier contact mi-figue mi-raisin ?

Sonia : J’étais très stressée lors de ce premier contact. J’avais cette crainte de ne pas plaire physiquement et je serais rentrée dans mon bouquet de fleurs si j’avais pu. À la mairie, Maxime a été très prévenant en me complimentant sur ma robe et les choses se sont apaisées puisque nous avons été très bavards tous les deux donc, non, je ne m’en suis pas aperçue sur le coup.

Vous êtes du genre fonceur mais aussi anxieux. Quelles sont les cicatrices de vos relations passées ?

J’ai toujours peur de ne pas plaire dans mes relations amoureuses. Ma perte de poids est due à ça. Quand on ne sent pas belle dans son corps, on redoute ce que l’autre va penser. Aussi, j’ai eu un père très absent et j’ai cette méfiance vis-à-vis des hommes.

L’épisode de ce 1er avril met en scène votre lune de miel au Maroc. Dans quel état d’esprit avez-vous voyagé ?

J’avais vraiment envie de le découvrir. Le soir de notre mariage, nous avons été expressifs l’un et l’autre. Je suis partie dans l’optique d’être naturelle, comme je l’ai toujours été ! J’étais joyeuse et enjouée de partir là-bas.

« Quand on ne se sent pas belle, on redoute ce que l’autre va penser »

Vous parlez librement de votre désir devant des millions de Français. Quels sont vos sujets tabous ?

Je n’ai pas de sujet tabou. La vie est ainsi, donc pourquoi prendre des virages pour parler de choses qui sont monnaie courante ? Dans mon quotidien d’aide-soignante, je ne vis pas des choses évidentes, alors pourquoi se cacher derrière des mots ? Oui, j’ai employé à plusieurs reprises le mot « sexe » et j’ai répété que Maxime me plaisait en m’écriant, le premier soir, « Je tâterai la marchandise » ! Je suis ravie que la télévision montre que je ne joue pas un jeu et que les mots sortent comme je les pense.

Nolwenn a également exprimé sa frustration physique au cours de cette saison. Peut-on s’étonner, en 2019, qu’un homme soit moins enclin que sa moitié à faire le premier pas ?

Cela peut paraître étonnant, mais les hommes sont de plus en plus sages (rires). Est-ce du respect ou un manque de désir ? Malheureusement, nous ne sommes pas dans la tête des autres, et j’ai vu Nolwenn s’impatienter comme moi.

Au cours de cette lune de miel, les coachs Lucie et Jean-Luc ont soutenu Maxime, jugeant votre comportement « intimidant » et « disproportionné ». Avez-vous pris conscience de cette pression exercée sur votre mari ?

Exactement. Lors des passages à la télé, j’ai pris conscience de certaines choses et cela m’a fait évoluer. Quand quelqu’un vous presse, je peux comprendre que la personne recule des quatre fers. Je ne sors que du positif pour m’aider à présent.

« Je suis ravie que la télévision montre que je ne joue pas un jeu et que les mots sortent comme je les pense »

Qui a pris l’initiative d’opérer à l’emménagement, moins de trois semaines après le mariage ?

L’initiative est née naturellement. Moi et la production y avons contribué car Maxime vivait dans une colloque, et avec ma maison, il semblait plus logique qu’il s’installe chez moi pour notre intimité et pour qu’il soit plus à l’aise.

Vous recevez de nombreux conseils pendant le tournage. Quelles sont, à vos yeux, les personnes les plus influentes ?

Clémence et Laura. Je connais Clémence depuis neuf ans et Laura depuis quatre ans. Ces personnes, sincères, comptent beaucoup pour moi, contrairement à ma famille qui n’a jamais été présente pour moi. Tous les dimanches soirs, nous nous retrouvons pour un restaurant.

Le dimanche est symboliquement un jour consacré à la famille...

Ma famille n’est pas là et je ne compte pas sur elle. Je suis partie d’Agen à mes 20 ans. Mon père a toujours été absent et ma mère, aide-soignante, a davantage penché pour une relation copine-copine plutôt que mère-fille. Avec sa profession, elle n’a pas eu beaucoup de temps à me consacrer.

Ce nouvel épisode vous voit verser des larmes. Des larmes de joie, enfin…

L’attention de Maxime a été trop mignonne car il m’a emmenée dans cette plage où je me rends souvent, en prévoyant tous les denrées que j’apprécie, cela m’a fait vraiment plaisir. Il s’est dévoilé en m’envoyant un beau message.