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Star Academy 7 > Les révélations de Claire-Marie

Emilie Lopez
Publié le 15/02/2008 à 12:53 Mis à jour le 31/03/2011 à 17:59

Tout simplement heureuse ! Eliminée aux portes de la finale face à Quentin, Claire-Marie nous donne ses premières impressions sur son retour à la réalité. La jeune femme revient ainsi sur son parcours hors du commun, ses coups de cœur et ses coups de gueule, toujours avec ce franc-parler qui lui va si bien...

Emilie Lopez : Vous êtes sortie du Château depuis quelques jours. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Claire-Marie : Je me sens super bien ! Je profite de la vie, je savoure la moindre chose, bref, c’est juste le pied total !

Emilie Lopez : N’êtes-vous pas trop déçue de ne pas avoir remporté cette demi-finale ?

Claire-Marie : Pas du tout. Je suis très contente d’être sortie. Et puis cette aventure m’a beaucoup apporté. Je ressors avec un beau bagage et un parcours assez inespéré.

Emilie Lopez : Au début de l’aventure, vous manquiez terriblement de confiance en vous, jusqu’au jour où vous avez eu un déclic. Si bien que pendant la préparation de cette demi-finale, vous sembliez plus sereine que Quentin...

Claire-Marie : J’avais 9 chansons à préparer, et ça me faisait rire tellement c’était énorme ! Voire impossible ! Du coup, je me suis dit « Allez tu fonces dans le tas, de toute façon, t’as pas le choix ! ». J’ai très peu dormi, mais j’avais quand même la pêche, parce que j’avais envie de réussir et de voir si j’en étais capable.

Emilie Lopez : Au final, vous avez donc surmonté ce qui vous semblait insurmontable...

Claire-Marie : Je le dois vraiment à Christophe Pinna. Il m’a aidée à être beaucoup plus positive. J’ai pu réaliser que les chansons étaient là pour nous mettre en valeur. Et puis j’ai eu de plus la chance d’être très protégée par rapport à mon style. Donc en fin de parcours, dès qu’on me proposait quelque chose, je n’hésitais pas à foncer même si ça me faisait peur. Et tout ce qui semblait impossible devenait alors possible.

Emilie Lopez : Comme le fait de jouer de l’alto, un exercice pour lequel vous avez eu quelques réticences...

Claire-Marie : C’était une vraie prise de risque, pour moi c’était se mettre « à poil ». Au final, j’ai pris ça comme une façon de m’exprimer.

Emilie Lopez : Pourquoi jouer de cet instrument sur le prime vous inquiétait tant ?

Claire-Marie : J’ai commencé toute gamine dans un conservatoire, où la rigueur est très poussée. On en vient même à perdre la notion de plaisir, puisque travailler sa musique devient une corvée. Du coup, j’associe l’alto à plein de mauvais souvenirs, le stress, les examens un peu stricts... C’était très difficile de faire abstraction de tout ça. J’avais peur de perdre mes moyens, et donc « faire de la merde ».

Emilie Lopez : Vous attendiez-vous à sortir ?

Claire-Marie : Oui ! Et pour tout avouer, je n’ai jamais fait un prime pour « tout déchirer », et éviter l’élimination. Je ne pensais pas à la compétition. S’il y en avait une, c’était surtout envers moi-même.

Emilie Lopez : Avez-vous des regrets par rapport à votre aventure ?

Claire-Marie : Peut-être le fait de ne pas avoir eu avant le déclic des derniers jours. Mais mieux vaut tard que jamais, après tout ! Au bout du compte, ce sont tous ces doutes qui m’ont permis d’arriver à cet état d’esprit-là.


Emilie Lopez : Quel a été votre plus beau moment ?

Claire-Marie : La rencontre avec Marc Lavoine. J’ai toujours envié toutes les filles qui chantaient avec lui, car c’est quelqu’un que j’admire beaucoup. Alors, faire un duo ensemble, c’était génial !

Emilie Lopez : Et votre plus grande surprise ?

Claire-Marie : La rencontre avec Céline Dion. Elle a été adorable et très accessible avec tout le monde... C’était une vraie surprise.

Emilie Lopez : Celle-ci a surtout étonné le public lors du tirage au sort pour les demi-finales !

Claire-Marie : C’était énorme ! Surtout que, même si j’étais un peu stressée, j’ai toujours pris le truc comme un jeu, je n’ai jamais pris les votes trop au sérieux. Alors, c’était marrant parce que je voyais tout le monde stressé, et elle en train de nous faire attendre ! C’était très drôle, un peu dérisoire. Mais j’étais la seule à rigoler sur le plateau !

Emilie Lopez : La semaine précédant le prime « spécial tourné », vous êtes passée à deux doigts de la sortie. Puis le public vous a sauvée, au détriment d’abord de Pierre et Alexia, puis de Lucie et Jérémy. Comment expliquez-vous que la tendance se soit ainsi inversée ?

Claire-Marie : Je n’en sais absolument rien ! Et je n’ai rien fait pour... Au contraire, quand Lucie a été éliminée, je n’avais qu’une envie : partir ! Parce que je ne me sentais pas bien du tout. Ca m’a étonnée d’être repêchée à sa place, notamment compte tenu des lettres, des fans, etc. Finalement, la tendance s’est retournée, et, à partir de ce moment-là, je me suis vraiment dévoilée.

Emilie Lopez : Et vous vous êtes totalement lâchée...

Claire-Marie : Forcément, quand il y a moins de monde, c’est plus facile. J’ai pu montrer vraiment qui j’étais, ce que je faisais, et au final, les dernières semaines ont été décisives pour moi...

Emilie Lopez : A un moment de l’aventure, on vous a vue très proche de Mathieu...

Claire-Marie : C’est des conneries ! La production nous a rapprochés par des exercices à la con qu’on a faits comme des cons ! Ils ont monté ça derrière notre dos. On s’apprécie beaucoup, mais on a absolument rien changé à notre comportement du début à la fin. C’est juste eux qui ont tripé avec leurs images !

Emilie Lopez : Par la suite, on vous a souvent vue avec Quentin...

Claire-Marie : Là, c’est lui qui s’est rapproché de moi ! Pas l’inverse !

Emilie Lopez : De ces deux finalistes, qui aimeriez-vous voir gagner ?

Claire-Marie : Peut-être Mathieu, par rapport à son parcours. Même si Quentin le mériterait tout autant... Mais je ne sais pas si c’est une solution de décrocher la victoire. En tant que gagnant, arrive-t-on vraiment à faire ce dont on a envie ? Je ne sais pas...