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L’heure des pros : Pascal Praud sanctionné sur CNews ? L’animateur répond

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 14/11/2021 à 14:19

Pascal Praud, qui fêtera le cinquième anniversaire de L’heure des pros le 20 novembre 2021 sur CNews, répond à ses détracteurs. Il est notamment jugé trop clivant par de nombreux observateurs...

Depuis 2016, Pascal Praud officie au quotidien sur CNews. L’ancien journaliste de Téléfoot sur TF1 y mène L’heure des pros chaque matin entre 9 heures et 10h35. Face à un succès d’audience sans cesse grandissant, le talk s’est décliné à travers L’heure des pros 2, proposée chaque soir entre 20h05 et 21 heures.

L’heure des pros : un succès continu pour CNews

Le lundi 30 août 2021, Pascal Praud a donné le coup d’envoi d’une nouvelle saison de L’heure des pros. L’émission a été loin de démentir son succès en audience. En matinée, elle s’est positionnée allégrement au-dessus du cap des 10% de part de marché, tout en permettant à CNews de disputer le top 3 des audiences nationales.

L’heure des pros 2, quant à elle, a conservé un puissant et large leadership des chaînes info en soirée. Après l’éviction d’Eric Zemmour, précipitée par une décision du CSA, Pascal Praud est indiscutablement aujourd’hui l’homme fort de CNews.

Pascal Praud banni...

S’il ne cesse de déchaîner les compteurs d’audience de CNews, Pascal Praud est banni par certaines personnalités politiques. C’est le cas d’Olivier Véran, ministre de la Santé, qui refuse de se rendre dans L’heure des pros.

« Ils font ce qu’ils veulent, je les comprends. Je sais que Marine Le Pen a peur de venir. C’est sûrement à cause de ma personnalité atypique et de ma liberté de ton… », a réagi l’ancien journaliste de Téléfoot sur TF1 lors d’un échange avec les lecteurs du magazine Télécâble Sat Hebdo. Une sanction de la part de plusieurs personnalités publiques qui ne déstabilise pas les audiences du journaliste sur CNews.

« J’ai une grande gueule, mais... »

Pascal Praud est jugé trop clivant par de nombreux observateurs. « Je l’assume ! Il y a des gens qui font le consensus, moi pas. J’ai une grande gueule, mais je pense poser les vraies questions, celles que les gens se posent devant leur télévision. Je suis un représentant de ceux qui m’écoutent », a-t-il répondu, tout en estimant que les médias n’influençaient pas vraiment les Français.

Il a toutefois reconnu qu’il avait à cœur de dénoncer le politiquement correct et une « certaine doxa élevée au rang de la vérité ». « Il y a une seule et même couleur politique sur le service public qui ne l’assume même pas... », a-t-il fustigé.