L’heure des pros : Pascal Praud vire au rouge, CNews à un niveau historique
Entre coups de gueule et échanges musclés, L’heure des pros s’approche du cap symbolique des 10% en audience sur CNews.
Depuis la mi-mars, les chaînes d’information en continu ont redistribué la carte des audiences. À l’image des JT de leurs concurrentes historiques, BFMTV, CNews, LCI et franceinfo ont vu leurs performances sensiblement s’orienter à la hausse.
Outre Face à l’info, émission où Eric Zemmour et Christine Kelly se sont emparés du leadership des chaînes info, CNews est portée par une dynamique de L’heure des pros . Le magazine de débats, mené par Pascal Praud, a vu sa deuxième semaine de mai être rythmée par des échanges musclés. Alors que son leader poussait un coup de gueule contre l’Etat, l’émission s’est assuré une solide avance sur TF1 et M6. Le lead-in de Morandini Live s’approche du cap symbolique des 10% de parts de marché !
Audience historique pour CNews
Le jeudi 14 mai, L’heure des pros a atteint un niveau historique. Pascal Praud et son équipe d’éditorialistes ont séduit une moyenne de 362.000 téléspectateurs, soit 9% de l’ensemble du public, entre 9 heures et 10 heures. En plus de dominer la TNT, CNews a relégué les offres de TF1 sous les 2%. Et le vendredi 15 mai, l’ex-journaliste de Téléfoot a donné le ton dès le début de l’émission. Il n’a pas hésité à une nouvelle fois poussé un coup de gueule.
« Merci Jean Gabin ! »
« J’en ai assez de ces études publiées en cascade qui me disent que les gouttelettes sautent jusqu’à huit mètres aussi vite que Bob Beamon à Mexico. Et d’autres études le mardi qui affirment que finalement les gouttelettes voyagent dans l’air et qu’elles sont inoffensives », a lâché Pascal Praud, avant d’ajouter : « J’en ai assez d’entendre une semaine que l’hydroxychloroquine est la panacée, d’apprendre la semaine suivante qu’elle est un placébo ». Celui qui s’est défendu d’en faire trop a ensuite affirmé en avoir assez que personne ne soit d’accord sur la stratégie à suivre. « Cinq mois d’épidémie en France, et maintenant, je sais merci Jean Gabin ! », a-t-il conclu, provoquant l’hilarité de ses chroniqueurs.